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1. |
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Perdu dans un squat
Infesté par les mille-pattes
A danser des omoplates
Et tirer ma dernière latte
J’rumine mes entrailles
Les asticoteurs m’assaillent
J’aimerais bien être un Massaie
Et pouvoir tous les entaill’!!!!
Egaré, essoré, je suis comme une âme en peine
Je voudrais m’éponger
Dans le doux chant des sirènes
Equarré, étiré, je n’suis qu’un amas de chair
Qui voudrait, s’il-vous-plaît
Bien s’mettre la tête à l’envers !!!!
ULTRAVIOLENCE, sur la piste de danse !!!!
ULTRAVIOLET, sur ton crâne écervelé !!!!
ULTRAVIOLENCE, sur la piste de danse !!!!
ULTRAVIOLET, sur ton crâne écervelé !!!!
J’ai du pesos à cracher
Si t’as un truc sale à m’vendre
Du bon jus pour m’arracher
Du bon sirop d’salamandre
Le mégot en cendres
J’étais à deux doigts d’me pendre
Mais maintenant, c’est plié !
Là j’ai envie d’tout killer !!!!
ULTRAVIOLENCE, sur la piste de danse !!!!
ULTRAVIOLET, sur ton crâne écervelé !!!!
ULTRAVIOLENCE, sur la piste de danse !!!!
ULTRAVIOLET, sur ton crâne écervelé !!!!
Je suis recroquevillé
Oreille plaquée contre une enceinte
Mon crâne une bouche d’égout
Qui expulse des poupées enceintes
Enceintes d’autres poupées
Qui dégueulent des cerveaux de mouches
Je vois la voie lactée
Dans leurs yeux qui sortent de ma bouche
Je gerbe la voie lactée
Qui s’égrène sur moi comme une douche
Un jet défragmenté
En des milliers de petites couches
Des couches qui s’infectent
Du pue me rentre dans les cheveux
Et tous mes pores s’humectent
De la substance qu’on dit des dieux
L’espace s’est resserré
Les gens qui dansent me veulent du mal
Un type m’a enserré
Ses bras sont des pattes de mygale
Lassé et lacéré
J’entends en vrac mon dernier râle
Se mélanger au son
« T’es qu’un connard de visage pâle ! »
Je me mélange au son
Je me disloque dans l’atmosphère
J’ai mordu à l'hameçon
Putain ça doit être ça l’enfer
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2. |
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Dieu Pluton,
Reçois cette prière,
Quelque chose me dit que ce pourrait être ma dernière
Qu’on dégorge mon âme
Qu’on purifie ma chair
Que dans mon dernier cri la voix des maudits m’indiffère
AMEN !!!!
Dans les bas-fonds des bas-fonds des bas-fonds de la terre
J’entends les Dieux festoyer d’une main de fer
Ecorcher, mastiquer, ingurgiter nos prières
Déféquez la piété
Par les tré-fions de l’enfer
Que les mers se séparent et les continents se glacent
Que les particules s’inversent et que la matière noire s’efface
Que le cosmos se disperse dans mon urine noire Vésuve
Egon Spengler avait raison, jamais croiser les effluves !!!!
Dans les bas-fonds des bas-fonds des bas-fonds de la terre
J’entends les Dieux festoyer d’une main de fer
Ecorcher, mastiquer, ingurgiter nos prières
Déféquez la piété
Par les tré-fions de l’enfer
Je deviens spectateur d’un monde hécatombe
Où le cadavre des vierges sacrificielles se décompose en accéléré
Mutation de chrysalides putrides et malfaisantes
Avant l’éclosion cataclysmique d’une nébuleuse pestiférée
Eclaboussant telle une fleur noire vaginale en micro et macro
Cellules carcinomes affluant dans un vortex de chair à mort
En astre muqueuse où des bactéries proclament victorieusement
Leur empire de purulence
Sous l’œil d’un panthéon hilare et complétement ivre
Dernières prières à pluton !!!!!
Dernières prières à pluton !!!!!
Dernières prières à pluton !!!!!
Dernières prières !!!!!
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3. |
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Dans la jungle de l'île de Shikoku
Réveil brutal au milieu des lianes
Baigné dans la torpeur chimique
Qui suinte jusque sur le tronc des arbres
Mes globes occulaires sont des nuages
s'échappant le long d'une racine sineuse
épousant le crâne d’un viel homme chauve
qui ricane d'une force prodigieuse
Cette voix obsédante
Toujours revient
Toujours présente :
« Rencontre-moi
Au fond du gouffre »
« Vénère-moi
Je veux que tu souffres
L'appel à la démence
Toujours revient
Du fond du gouffre »
Dans la jungle de l'île d’un trou perdu
La voix me guide tout au fond du gouffre
Baigné dans la salive toxique
D’une ombre abjecte qui promène sa bouche
Tout autour de mes ecchymoses
Sa peau, ses bras, sont comme des ventouses
Elles m’empoisonnent me filent ma dose
Et je rejoins doucement
L’armée du gouffre
Cette voix obsédante
Toujours revient
Toujours présente :
« Rencontre-moi
Au fond du gouffre »
« Vénère-moi
Je veux que tu souffres
L'appel à la démence
Toujours revient
Du fond du gouffre »
Le petit vieux est mort
Et les restes de son corps
Reposent sans rhizome, sans sépulture et sans rien
Pris dans la calcaire zone
En sculpture de Saurien
Dans un bain génétique avec les cro cro chromosomes
Arrête de bavasser
Tout seul dans tes pensées
Tout ça c’est dans ta tête
Laisse pas ton cerveau t’angoisser
La confrérie du Cycle te l’a dit 200 fois :
« Plus jamais fricoter avec des pleureuses de sang-froid »
Guidé par un contact visqueux
Dans des couloirs étriqués
Un tobbogan vertigineux
Me mène à leur peau lubrifiée
Cette voix obsédante
Toujours revient
Tojours présente :
« Rencontre-moi
Au fond du gouffre »
« Vénère-moi
Je veux que tu souffres
L'appel à la démence
Toujours revient
Du fond du gouffre »
« A ta poursuite
Je lance mes goules
Esclave docile
Te ramèneront au fond du gouffre »
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4. |
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Reste chez toi
Verrouille ta porte
Enferme tes filles
Barricade-toi
Les crans d’arrêt sont de sortie
Ce soir c’est la nuit des loubards
Couvre ta nuque
Protège ton cou
Si tu tiens à ta jugulaire
Ça strangule sec
C’est un traquenard
Faut pas faire chier les frères Brutard
Scène de baston !!!!
A grands coups de chaines de vélo
Overdose de violence, de haine et de vengeance
Scène de baston !!!!
A grands coups de clés à molette
Overdose de violence, de haine et de vengeance
Les rotules épousent les trottoirs
Les blousons noirs virent au rouge
Les chaînes embrassent les mâchoires
On s’fait des gnons, on s’fend la poire
Ça valse sec sur le bitume
L’asphalte est une piste de danse
Ça se déhanche, ça va faire mal
Les frères Brutard mènent le bal…
Bourre-pif !!!!
C’est le bal du bourre-pif…
Du bourre-pif !!!!
Scène de baston !!!!
A grands coups de chaines de vélo
Overdose de violence, de haine et de vengeance
Scène de baston !!!!
A grands coups de clés à molette
Partage à l’opinel, finition au scalpel !!!!
Scène de baston !!!!
A grands coups de chaines de vélo
Kermesse dans la ruelle
Bourre-pif traditionnel
Scène de baston !!!!
A grands coups de clés à molette
Minimum syndical
Pour la bande de chacals
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5. |
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Arbeit
Arbeit…
Arbeit !
Arbeeeeeeit !!!!
Dans les méandres
De la ruche Salamandre
Sans me faire prendre
Par les gardes Scolopendres
Les ouvriers s’époumonent à se pendre
« Les heures supplémentaires ne sont pas à vous rendre »
Allez, bossez !
Allez, brossez !
Allez, dansez, mes garçonnets, mes porcelets !
Allez, bossez !
Allez, brossez !
Allez, dansez, la force naît des forcenés !
Arbeit macht DUMM
Arbeit macht DUMM
Arbeit macht DUMM
Arbeit macht DUMM
Amorcez la compétition
Procédez sans modération
Ré-haussez la sur-production
Le travail c’est sans addiction
Avancez bande de troufions !
Sans efforts pas de solutions !
Je ne prends pas les décisions !
Plaignez-vous à la direction !
Allez, bossez !
Allez, brossez !
Allez, dansez, mes porcelets, mes garçonnets !
Allez, bossez !
Allez, brossez !
Allez, dansez, la force naît des forcenés !
Arbeit
Arbeit
Arbeit…
Arbeeeeeeit !!!!
Arbeit macht DUMM !!!
Arbeit macht DUMM !!!
Arbeit macht DUMM !!!
Arbeit macht DUUUMM !!!
Arbeit macht DUMM / call a doctor…
Arbeit macht DUMM / call a doctor !
Arbeit macht DUMM / call a doctor !!!!!
Arbeit macht DUUUUUUUUUMM !!!!
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6. |
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7. |
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Je vis loin des hommes
Car je ne sens pas très bon
Les gens me surnomment
Le Rognon, le Rognon
Mais comment voulez-vous
Que je tienne le savon ?
Avec mes moignons,
Mes moignons, mes moignons !!!
Aaaah maiiiiis qui voilààààà (haha !)
Aaaah maiiiis, pourquoi tu t'en vaaaaas
Je cherche une bonne âme pour me crever les bubons
M'enlever les croûtes, mes écailles de poisson
Me laver les pieds, élaguer mes champignons
Débarrasser des mouches ma tronche de filet mignon
Aaaah maiiiiis qui voilààààà (haha !)
Aaaah maiiiis, pourquoi tu t'en vaaaaas
Je pisse un sang maudit
sur dix-sept générations
Les adolescentes
me repoussent me repoussent
Je fais fuir les femelles
même la pire des pires des souillons
J’aimerais que mes jambes
me repoussent, me repoussent
Je vis loin des hommes
Car je ne sens pas très bon
Les asticots me bouffent
Le trognon, le trognon
Mais comment voulez-vous
Que je tienne le savon ?
Je peux même plus me branler
le Moignon, le Moignon !
Aaaah maiiiiis qui voilààààà (haha !)
Aaaah maiiiis, pourquoi tu t'en vaaaaas
Et de mon moignon
Jaillit un crochet
Sur lequel s’enfonce
La chair d’un brochet
L’écaille du poisson
Est douce à croquer
Et je suis heureux
Seul dans mon troquet
Je mange mon brochet
Je suce mon crochet
Je suce mon crochet
Je suce mon crochet
Je suce mon crochet
Je suce mon crochet
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released February 18, 2017
Enregistré par Gérard Molard et Sergent Buck.
Mixé et masterisé par Mathieu Bézian.
Artwork : Lenté Chris et Sébastien Loraine (from Combo Combo !)
Co prods : Degelite, Et mon cul c'est du toffu ?, GUrdUlU, Do it Youssef,
Toxicopath', Molard
Special thanks : Les Cyclikweetasse !!! (Chloé, Jade, Aimie)